Il n'en restera qu'une

 

Il n’en restera qu’une.

 

Il n’en restera qu’une !

Du nord au sud, de l’est à l’ouest,

et notre espoir est qu’elle ne soit pas neuve,

mais qu’elle les contienne toutes.

 

Il nous restera alors

à danser sur les gravats des murs de langues

puisant ça et là une pierre

pour construire l’unique, l’éternelle.

 

Les murs de langues disparaîtront

avec le temps, sans conditions.

Déjà, les langues de nos régions

des temps anciens, en perdition.

 

Puis viendront les continents,

mixant les langues, broyant les sons,

avec les pieds et en chansons

comme nos anciens vignerons

Rêvons !

 

Il n’en restera qu’une !

Alors, la faim pourra se nourrir,

la soif s’étancher,

l’amour sous la lune, se recoucher,

La joie pourra se dire

et la tristesse sourire.

 

Il ne restera qu’elle !

Souhaitons un jour chanter, danser,

sur cette langue nouvelle

et pourtant aînée

nommée universelle !

 

écrit le Jeudi 29 mars 2012

Inséré en site  le 02 Novembre 2013

CAMILLE d'APLEMONT